Qu'est-ce qui distingue un aikidoka genevois d'un aikidoka tokyoite?
Ce ne sont pas les yeux brides ou le “hissa”, mais bien le talent d'organisation quand il s'agit de nettoyer le dojo!
Après une intensive heure d'entraînement dans le lumineux dojo de Yamashima sensei, les cinq aventuriers genevois restent bouche-bée devant le spectacle qui s'offre à eux. Bien qu'ils connaissent aussi les apéros après-entraînement, ce qui se déroule devant leurs yeux les cloue au milieu du dojo et ils se sentent tout à fait inutiles. En un rien de temps, leurs amis aikidoka se sont en effet transformés en équipe de nettoyage: aspirateur, balais et chiffons s'agitent, partent dans tous les sens et dépoussièrent chaque objet – et objets il y en a de toute sorte dans ce petit dojo! Ainsi, dix minutes suffisent pour faire resplendire la théière et les boîtes de biscuits du coin, les fenêtres et les tatami. Dès que tout est bien rangé, quatre tables (basses, évidemment) sont installées au milieu du dojo qui accueillent petit à petit les merveilles de cette fête de fin d'année. Sont posés sur les tables deux caquelons remplis de soupe miso, d'huîtres, de choux, de tofu frais dont la texture ressemble à des flocons de neige, des plateaux de sushi, du riz, diverses salades, des spécialités coréennes et du grignotage de Bangladesh. Evidemment, les boissons ne doivent pas manquer: saké, vin rouge, blanc et rosé, bière en canette et en bouteille, thé froid au thé vert désaltèrent les sportifs.
Quelques heures plus tard et bien gais, les cinq voyageurs quittent le sensei et son petit dojo accueillant à la rencontre de nouvelles aventures sous la protection de leur guide ad interim Michel-san de Bordeaux. Le but de la promenade digestive est un quartier au centre ville, Harajuku, principalement fréquenté par la jeunesse. Ici, d'énormes publicités néon illuminent les rues et ruelles bondées de jeunes en tenue plus ou moins funky.. des magasins de vêtements, de chaussures, d'accessoires et de crêpes (mais quelles crêpes!) attirent leurs regards et portefeuilles.
La nuit tombée, les aikidoka et leur camérawoman (merci Alison!) disent au revoir à leur guide (.. bonne chance, Michel-san!) et se redirigent, plus ou moins efficacement (éviter les métros bondés n'est pas si intelligent quand on est fatigué..), vers leur chaleureux ryokan de Nezu-station..
Annina
Konnichi wa !
RépondreSupprimerje trouve, Rod, que tu devrais instaurer cette pratique de nettoyer le dojo illico après les entraînements... Comme cela ne me concerne en rien, je n'ai aucun scrupule à penser que cela pourrait être considéré comme une des vertus nécessaires pour acquérir savoir, sérénité et grade sur la voie du budo-du-bout-du-lac ! Bises à vous deux et bonjour aux autres. Szu