Statue de Jigoro Kano devant le Kodokan |
Nous commençons par la visite du Kodokan ce 4 janvier. N'ayant pas eu de réponse aux mails envoyés à Madame Nagai professeur au Kodokan (elle est venue à plusieurs reprise dans notre dojo), nous nous y rendons avec Yves et Alison à l'aveuglette. Malheureusement le dojo est fermé jusqu'au 5 janvier, nous visitons tout de même le bâtiment et depuis les gradins nous admirons l'immense tatami qui fait au minimum 4 à 5 fois la surface de notre tatami genevois. L'impression d'espace est encore plus marquée par la pénombre et l'absence de judokas sur le tatamis.
Le 5 janvier, nous avons rendez-vous à "Kanda sport center", nous retrouvons nos camarades d'aïkido du dojo de maître Yamashima, Mme Aoto, M. Inoue et Yoshino, ainsi que M. Konho.
Une vingtaine de ceintures noires est présente une dizaine de débutants, l'ambiance est sympathique, l'entrainement dynamique dure 2 heures.
La soirée se termine dans un izakaya situé sous la ligne des chemins de fer de la ligne Yamanote line.
A l'étage nous pouvons tout juste nous tenir debout. L'ambiance est chaleureuse est décontractée.
Le 6 janvier, aujourd'hui, nous sommes dans le quartier de Akihabara. Nous nous dirigeons un peu par hasard vers le temple de Kanda Myojin et c'est un jour de fête. Des centaines de japonais se pressent devant l'autel installé au pied du temple.
Les japonais chacun leur tour offrent une somme d'argent puis prient. Les servantes du temples sont au rendez-vous dans leurs habits de cérémonie et vendent porte bonheur et prédictions.
Nous nous arrêtons un peu plus loin près des stands des marchands du temple qui vendent oden : bouillon dans lequel cuit oeuf, konyaku, surimi, boulettes de poisson, ou yakitori : brochettes de poulet trempées dans une sauce. Nous sommes attirés par le stand des Daruma petites têtes en papier mâché peintes en rouge généralement et qui ont comme spécificité de toujours revenir droite. Malgré leur prix excessif nous en achetons quelques unes. Ces petites figurines ont pour but de symboliser la réussite d'un voeux. On peint un oeil lorsque l'on souhaite voir se réaliser un voeux et le 2ème oeil est peint lorsque le voeux se réalise.
Le reste de la journée est réservé au quartier électronique. C'est une débauche de magasin proposant les dernières nouveautés de matériel électronique. Une journée plus épuisante que n'importe quel entrainement.
J'espère que lors de ces quelques messages du Japon nous avons pu vous faire passer un peu de l'émotion des découvertes que nous avons pu faire. Il est difficile de transmettre par quelques images et textes ce que nous avons pu ressentir lors de la rencontre de cette culture. Même pour des habitués du Japon, c'est à chaque fois une découverte et un émerveillement renouvelés.
A quoi sert notre pratique des arts martiaux si ce n'est à rencontrer d'autres cultures et d'autres personnes. Quel bonheur de partager avec ses élèves plus qu'une relation d'enseignement, quand le respect mutuel amène l'amitié, cela réchauffe le coeur.
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