dimanche 2 janvier 2011

kumamoto


Le départ de kagoshima ce 31 decembre 2010 se fait sous la neige. Il est tombé 5 cm durant la nuit. Les bus de la ville ont été pouvu de chaines alors que la neige fond directement au contact de la chaussée. 

Kagoshima sous la neige
 
Nous arrivons à Kumamoto sous un froid glacial, il neigeote sur la ville et le vent nous cisaille le visage. Nous ne sommes pas habitué à ce climat, jusqu'alors les températures avoisinaient les 10 C.
L'hôtel Shirogane est confortable, un peu vieillot, mais nous sommes acceuillis comme si nous étions déjà venus de nombreuses fois.
Le temps de déposer nos affaires qui se sont alourdis des divers achats effectués récemment, qu'une surprise nous attend à la récéption. Nous apprenons que tous les bâtiments officiels que nous souhaitions visiter seront fermés pour 2 jours. Par contre le château sera ouvert exceptionnellement de 6 h à 8 h 30 le matin du premier janvier.
Nous décidons que quoiqu'il arrive nous irons visiter ce château. Le programme se modifie donc et au lieu de la visite de la ville cet après midi, nous nous dirigerons vers le mont Aso. Il va nous falloir près de 2 heures pour rejoindre la gare du mont Aso dans un premier train désigné comme un "grille cuisse" selon les filles.

Une vue d'Aso

La ville d'Aso est balayée par les vents. Je suis toujours un peu déçu lorsque j'arrive dans une petite ville renommée au Japon car je m'imagine toujours un environnement grandiose et beau. Cette très petite ville est tout sauf remarquable au niveau architectural, elle ressemble à une ville de pionners avec quelques bâtiments regroupés ci et là sans aucune structure commune.
Le fait que le vent balaye la neige en rafale rajoute à l'athmosphère comme une ambiance de la “conquête de l'est” de western asiatique.
Nous montons au sommet du mont Aso en bus, Le paysage est parsemé de volcans recouverts de neige que nous tentons de prendre en photo à travers les vitres sales du bus. Arrivé au pied du téléphérique quelle stupeur, notre route s'arrète là  à 500 m du sommet : le téléphérique n'ira pas plus haut, il y a trop de vent et de brouillard. Nous sommes bloqués dans un hall froid dans l'attente du bus de retour. Nous tentons quelques sorties mais nous sommes vite repoussés par la neige et le froid à l'abri des intempéries.

Chaines indispensables
Le temple au bas du cratère


De retour à Kagoshima le bain japonais nous réchauffe, sauf Yves qui ne peut y tremper qu'un timide orteil (c'est trop chaud !).
Après d'âpres discussions, la gente masculine raisonne la clique féminine qui ne souhaitait que sortir et danser pour fêter la nouvelle année.
Non mesdames, nous serons sages, la visite culturelle du lendemain dominant nos préocuppations de bons pères de famille. Une fois raisonnées (non sans mal), nous partageons un repas de fin d'année dans un isakaya. Dans ce bar nous dégustons différents plats servis dans de petites assiettes tout en dégustant les breuvages de Kyushu, sashimi, viande de cheval crue, légumes grillés et chou poellé.

"Sashimi" de cheval
La soirée se poursuit à l'hôtel dans des parties endiablés de uno, où Yves commence à perdre la tête.
Minuit : Bonne Année, Bonne Santé !

Bonne Année - 2011
Le premier le réveil sonne à 5 h 45. Prestement je me dirige vers les chambres de mes compatriotes pour les réveiller. Je tambourine plusieurs fois avant d'obtenir enfin une réponse péniblement prononcée.
Il fait froid, le vent souffle, la rue est gelée recouverte par une fine pellicule de neige. Nous suivons les rails du tram car nous avons manqué le premier. Yves est particulièrement calme et silencieux ce matin, il n'a pas l'air dans son assiette.




Le château de Kagoshima est ouvert spécialement à l'occasion de la nouvelle année. Une foule de badauds se pressent à ses portes montant tant bien que mal la pente qui mène à l'entrée. De nombreuses personnes glissent et tombent sur le trajet. La télé japonaise est présente pour l'occasion. Un concert de taiko se déroule au pied de la tour centrale, et des samourais égayent les touristes.


 
Le château est remarquablement bien restauré. Surtout la partie ou vivait le daymo, tout en bois, restauré selon les méthodes ancestrales. Malheureusement pour visiter cette partie, il faut quitter les chaussures. Les membres de l'équipe pestent et ronchonnent, heureusement je suis là pour les motiver de profiter de l'instant présent. Mais il est vrai que mes pieds en souffrent encore !

l'intérieur du logement du daymo
De retour à l'hôtel nous dégustons le petit déjeuner traditionnel. Je suis surpris, tout le monde mange avec délice les différents mets qui composent ce petit déjeuner. Riz, soupe salée au mochi, oeufs, nato et tsukemono (légumes saumurés).


La fatigue de la soirée précédente se faisant sentir, nous remontons nous coucher pour finir notre nuit. L'après midi, nous visitons Kumamoto. Yves et Alison fondant dans les magasins ouverts comme des aigles sur leur proie et profitent de 3 heures de shopping non stop. Annina, Jennifer et moi, nous décidons de profiter de la chaleur d'un cento (centre de bains) ou je profite pour apprécier un excellent massage.


A bientôt pour la suite de notre parcours.


Rodolphe

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